Vos notes ne définissent pas votre réussite universitaire

Par Études Universitaires
Student discussing grades with professor

Par Hailey Leggett 

Avoir une mauvaise note peut peser lourd sur la santé mentale et la confiance. Tout au long de notre parcours scolaire, on a évalué nos connaissances – et bien souvent notre valeur – avec des lettres et des chiffres. Dès notre plus jeune âge, on semble nous dire qu’avoir un A+, c’est un gage d’intelligence et de réussite, tandis qu’avoir un C-, c’est un signe de bêtise et d’échec. Mais c’est tout simplement faux. Ça l’a toujours été.

Bon nombre de sources universitaires insistent : les notes ne définissent pas notre intelligence ou notre valeur. On a beau entendre ce message, y croire et l’assimiler – surtout quand on étudie à l’université – est une autre paire de manches. Remettre en question une conviction ancrée en nous depuis des années n’est pas chose facile, mais croire que c’est possible est la première étape pour y arriver.

La transition entre le secondaire et l’université peut être fort ardue, surtout pour celles et ceux qui cumulaient les « A » à l’adolescence. Or, beaucoup d’étudiantes et d’étudiants ne réalisent pas qu’une baisse des notes ne signifie pas un manque d’intelligence ou de capacités. Plutôt, elle reflète le passage à un environnement scolaire plus compétitif et exigeant. À l’université, nos pairs sont souvent des personnes qui étaient elles aussi douées à l’école; les attentes sont beaucoup plus élevées. Une baisse des notes est donc tout à fait normale. En outre, les évaluations sont généralement bien différentes qu’au secondaire – les examens importants comptent parfois pour 50 ou 60 % du résultat final. 

Pour certains cours, la mémorisation est de mise; pour d’autres, c’est l’application du contenu qui compte. Tout le monde a des compétences différentes. Certaines personnes seront excellentes pour mettre la théorie en pratique, et d’autres seront des as du par cœur. Même en étudiant pendant des heures, les résultats ne seront pas toujours au rendez-vous. Vos notes ne seront pas nécessairement le reflet de votre connaissance d’un sujet. La pression des examens peut jouer sur votre capacité à performer, et par conséquent, sur vos résultats. Ne laissez pas une mauvaise note vous détourner de votre intérêt pour un sujet. Ce qui compte, c’est de tirer du plaisir de vos apprentissages. 

À l’université, les instructions pour les travaux sont parfois floues, voire frustrantes. C’est pourquoi il faut poser des questions dès que possible. Obtenez des clarifications pour le moindre détail. Chaque auxiliaire d’enseignement a des critères de correction qui lui sont propres. Comprendre les attentes de la personne qui corrigera vos travaux peut vous éviter des déceptions, ou à tout le moins les amenuiser. Si vous avez des doutes sur une note, demandez des explications à votre auxiliaire d’enseignement. Un mauvais résultat, ce n’est pas la fin du monde. Si vous peinez à tenir le rythme ou sentez que vous pourriez faire mieux, parlez-en à votre équipe d’enseignement. Elle est là pour vous aider. Tout le monde commence quelque part; ne laissez pas les notes de vos camarades freiner votre course vers la réussite. 

Quand vous aurez une note décevante (c’est pratiquement inévitable), donnez-vous le temps de gérer vos émotions. Il pourrait être utile de rédiger une liste de mesures à prendre si ça arrive à nouveau. Voici quelques trucs pour vous aider à surmonter une mauvaise note :

  1. Prenez une grande inspiration.
  2. Relisez attentivement tous les commentaires avec un esprit ouvert.
  3. Si vous êtes en désaccord avec une note, prenez rendez-vous avec votre auxiliaire d’enseignement ou votre professeure ou professeur.
  4. Assistez à des séances de conseils sur les études ou consultez des outils d’aide.
  5. Demandez des tuyaux à une étudiante ou un étudiant qui a déjà suivi le cours.
  6. Repensez votre façon d’étudier et établissez un nouveau plan adapté au cours ou au sujet.

Alors que vous traverserez les hauts et les bas des études universitaires, n’oubliez pas que votre avenir ne dépend pas d’une seule note. Ce qui vous définit en tant que personne, c’est votre réponse à l’adversité. Votre passage à l’université sera marqué par l’épanouissement, le changement et la découverte de soi. 

La personne que vous êtes en train de devenir compte infiniment plus qu’un nombre ou une lettre sur un relevé de notes. Vous méritez d’être à l’université autant que quiconque.

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À mon arrivée à l’université, je pensais que le plus difficile allait être la charge de travail. Je m’attendais aux longues heures passées à la bibliothèque, aux travaux d’équipe qui n’en finissent plus et aux nuits blanches à étudier avant un examen.

Bien sûr, ces défis étaient réels, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus épuisée. Le vrai fardeau était beaucoup plus insidieux. C’était quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler avant : la charge mentale.

La charge mentale, ce sont toutes nos pensées, ce qu’on planifie, ce qu’on organise. Toutes ces choses que personne d’autre que nous ne voit. Ce n’est pas simplement ce qui se passe en classe. C’est la responsabilité constante de devoir gérer tous les aspects de sa vie tout en restant à jour dans ses études.

Une gymnastique constante

Entre les cours, je me retrouvais à me demander si je m’étais rappelé d’envoyer un courriel à ma propriétaire pour savoir si mon versement du RAFEO (Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario) était arrivé et si j’aurais assez d’argent pour faire l’épicerie après avoir payé mon loyer et mes manuels. Parfois, au milieu d’un laboratoire, je me souvenais soudainement que je devais m’inscrire à un salon de l’emploi ou renouveler mon abonnement étudiant de transport en commun.

Ce n’étaient pas des tâches complexes en soi, mais rassemblées, elles occupaient tout mon esprit. Elles étaient devenues un nuage invisible qui me suivait partout, même quand j’étais censée être concentrée sur autre chose.

Les millions de microdécisions

Je ne me serais jamais attendue à devoir prendre autant de microdécisions au quotidien. Dès mon réveil, la machine s’emballait : « Qu’est-ce que je vais porter aujourd’hui? », « Est-ce que je vais sur le campus en autobus ou à pied? », « Par quel travail est-ce que je commence? » Le soir venu, je n’avais plus l’énergie de décider quoi manger pour souper.

Ce phénomène s’appelle la fatigue décisionnelle. C’est lorsque nous avons tellement de petites décisions à prendre dans notre journée que même les plus simples d’entre elles nous semblent une montagne. Ce n’est pas du je-m’en-foutisme, mais plutôt un signe que notre cerveau travaille sans relâche.

Les responsabilités qui passent sous le radar

À la charge de travail s’ajoute une longue liste de responsabilités, dont aucune n’est inscrite au plan de cours :

Bien qu’essentielles, ces tâches ne viennent pas avec des échéances ou des notes. Il est parfois difficile de leur consacrer du temps, considérant qu’elles ne font pas officiellement partie de la sphère scolaire. Et tant qu’on ne les coche pas de notre liste, elles nous restent en tête.

Apprendre à alléger son sac

J’ai pris un moment à réaliser que pour gérer ma charge mentale, je ne devais pas en faire plus; je devais créer des habitudes pour réduire le nombre de microdécisions à prendre.

J’ai commencé à manger la même chose pour déjeuner tous les jours de la semaine. Avec ce simple changement, j’avais maintenant une décision de moins à prendre le matin et donc plus d’énergie pour le reste de ma journée.

Je me réservais une demi-heure tous les deux jours pour régler des tâches administratives : courriels, RAFEO, horaire. Au lieu de laisser ces tâches interrompre ma journée, je les accomplissais d’un coup.

Quand je pensais à une autre chose que j’avais à faire, je l’écrivais tout de suite dans un cahier. Cela me permettait de libérer mon esprit sans avoir la crainte de l’oublier.

J’ai aussi réduit mes choix de repas, de tenues et de trajets. En limitant mes options, je me sentais plus sereine dans ma routine.

Plus important encore, j’ai commencé à faire de courtes promenades sans mon téléphone. Passer aussi peu que dix minutes à l’extérieur me permettait de m’aérer l’esprit et de m’accorder une petite pause.

Pourquoi c’est important

La charge mentale fait partie intégrante de la vie universitaire, même si on ne s’en rend pas toujours compte. C’est facile de penser qu’on est simplement incapable de bien gérer son temps ou qu’on ne travaille pas assez fort, alors qu’en réalité, on traîne une foule de responsabilités invisibles aux yeux des autres.

Reconnaître ce fardeau, c’est un premier pas pour arriver à l’alléger. En se créant une routine, en prenant l’habitude de s’écrire des notes et en offrant une pause à son cerveau, on peut préserver son énergie pour ce qui compte réellement.

L’université, c’est plus que des cours et des travaux. C’est une étape où l’on apprend à jongler entre toutes les sphères de sa vie d’une façon saine et équilibrée. Une aptitude qui continue de servir bien après les études.

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Arriver à l’université, c’est débuter une aventure pleine de promesses, mais aussi parfois marquée de difficultés. Pour nombre de personnes – qu’elles soient du Canada ou d’ailleurs – cette période est synonyme d’une nouvelle indépendance, de défis scolaires et de grandes étapes de vie. Un réseau de soutien solide peut maximiser les chances d’une transition en douceur. Dans cet article, vous découvrirez les facteurs qui rendent ce réseau si précieux, des astuces pour le bâtir et les différentes ressources qui vous aideront à vous épanouir pendant votre première année universitaire au Canada.

L’importance du réseau de soutien

La première année universitaire en est une d’adaptation. Entre les nouvelles responsabilités, les rapports sociaux et les attentes scolaires, un bon réseau peut aider à naviguer les changements et être une source de soutien émotionnel, de conseils et d’astuces pratiques.

Ce qu’offre un réseau de soutien solide :

Nouvelles amitiés et rencontres

La première étape à suivre pour bâtir votre réseau est de rencontrer d’autres étudiantes et étudiants. Tout le monde est dans le même bateau – on cherche à nouer des amitiés et à s’adapter à son nouvel environnement de vie.

Si vous venez de l’étranger, il peut d’abord être intimidant de nouer de nouvelles amitiés, surtout lorsque la langue ou la culture diffère de la vôtre. Rappelez-vous que les campus canadiens sont très multiculturels, et que vous rencontrerez donc sûrement des gens avec le même bagage que vous.

Ressources universitaires

Les universités canadiennes vous offrent une panoplie de ressources pour vous accompagner sur les plans scolaire, social et émotionnel.

Si vous venez de l’étranger, vous pourriez aussi vous tourner vers le bureau des étudiantes et étudiants étrangers de votre établissement, qui pourrait vous proposer des ressources pour vous adapter à la vie au Canada, comme de l’accompagnement pour remplir les formulaires d’immigration, des conseils pour vous loger et des activités sociales.

Liens universitaires

Vous avez beaucoup à gagner en tissant des liens avec les personnes qui vous enseignent et les conseillères et conseillers pédagogiques de votre établissement.

Vos liens universitaires ne vous aident pas seulement à obtenir de meilleures notes, ils vous donnent aussi plus de chances de participer à des travaux de recherche ou à des stages, ou d’obtenir des lettres de recommandation qui vous seront utiles au travail et à l’école.

Équilibre vie personnelle et sociale

La richesse d’un réseau de soutien ne se limite pas à son effet sur votre réussite universitaire – votre réseau vous permet aussi de garder un certain équilibre de vie.

Adaptation aux différences culturelles (pour les étudiantes et étudiants étrangers)

Si vous venez de l’étranger, l’expérience universitaire peut être d’autant plus complexe que vous devez vous adapter à la culture locale, mais votre parcours peut aussi en être d’autant plus enrichi.

Astuces pour entretenir votre réseau

Une fois votre réseau bâti, vous devez l’entretenir. Il faut s’investir pour nouer des liens solides, mais les bénéfices en valent la peine.

L’un des meilleurs gestes que vous pouvez poser pour maximiser vos chances d’une transition universitaire plaisante et en douceur est de bâtir votre réseau dès votre première année. Que vous veniez du Canada ou d’ailleurs, vous pourrez mieux faire face aux aléas de la vie universitaire en apprenant à connaître vos pairs, les membres du corps professoral et les ressources qui s’offrent à vous. N’oubliez pas que l’université n’est pas qu’une affaire d’études – c’est l’occasion de nouer des liens durables et de vous bâtir un réseau qui vous aidera à réussir dans votre parcours scolaire comme dans la vie.

En posant de petits gestes pour faire des rencontres, en demandant de l’aide et en gardant l’équilibre entre votre vie universitaire et votre vie personnelle, vous aurez un entourage solide qui pourra vous accompagner et grâce auquel vous pourrez profiter au maximum de l’expérience universitaire.

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Par Claire Hutcheon

Mon passage du secondaire à l’université a été une expérience surréaliste. Adieu à la routine scolaire quotidienne qui me maintenait sur la bonne voie et au revoir aux parents ou enseignantes et enseignants qui me rappelaient sans cesse de faire mes travaux et d’étudier pour mes examens. J’étais finalement une adulte, responsable de mes propres décisions et de ma gestion du temps, délivrée de toute structure, libérée.

Ce sentiment a duré environ un mois, jusqu’au jour où je me suis rendu compte d’un examen de mi-session que j’avais fini par oublier, après en avoir reporté la préparation à plusieurs reprises. J’ai raté l’examen et j’ai dû abandonner le cours, ce qui a été inscrit sur mon relevé de notes.

Qu’il s’agisse de répondre tardivement à un courriel, d’attendre à la dernière minute pour étudier avant un examen ou de retarder un travail, presque tout le monde s’est déjà retrouvé piégé dans le cycle familier du « je le ferai plus tard ».

L’entrée à l’université pourrait mener à votre première expérience avec la procrastination ; ou alors, vous en avez déjà l’habitude et vous connaissez très bien les difficultés qu’elle entraîne.

Malheureusement, la procrastination peut nuire à la réussite en engendrant une baisse des résultats aux examens, un ralentissement de l’avancement professionnel, une anxiété accrue et une diminution de l’estime de soi. Elle peut même vous empêcher de terminer vos études. Si l’idéal est de tuer la procrastination dans l’œuf, il faut à tout le moins savoir s’en sortir — et ça commence par comprendre la cause du problème.

La procrastination ne consiste pas seulement à reporter intentionnellement des tâches ; c’est un processus irrationnel qui se produit malgré les conséquences négatives, car il est gratifiant pour le cerveau.

Lorsque vous prenez une telle décision, la tension se dissipe, cédant la place à du plaisir initié par le mécanisme de récompenses de votre corps qui ne tient pas compte de la notion du temps.

Vous continuez alors à remettre votre travail au lendemain pour revivre ces « sensations agréables ». C’est ainsi que vous entrez dans un cercle vicieux jusqu’à la date limite. 

Une autre forme de procrastination consiste à accomplir les petites tâches sans grande importance. Par exemple, laver la vaisselle plutôt qu’étudier pour un examen final. Ainsi, vous évitez la tâche principale en vous distrayant avec quelque chose de productif, ce qui vous procure un sentiment de satisfaction.

C’est une souque à la corde avec la maîtrise de soi, tout comme lorsque vous grattez une croûte ou mangez au-delà de votre faim. Lorsqu’elle devient une habitude, la procrastination devient difficile à surmonter. D’où le dicton « les vieilles habitudes ont la vie dure ».

Alors, comment pouvez-vous tourner le dos à la procrastination ?

En toute honnêteté, je n’ai pas abandonné mes habitudes en claquant des doigts. Mais, après des années passées à apprendre ma leçon encore et encore, je me suis beaucoup améliorée et j’ai même élaboré quelques astuces sur lesquelles m’appuyer lorsque je sens que je perds la bataille.

Voici quelques façons de remettre au lendemain votre procrastination à l’université.

Avalez le crapaud

Comme l’a dit Mark Twain « si vous devez avaler un crapaud vivant, mieux vaut le faire le matin à la première heure et rien de pire ne pourra vous arriver pour le restant de la journée ». En d’autres mots, si vous vous attaquez à la tâche la plus importante de la journée avant tout le reste, vous vaincrez la tentation de procrastiner.

Certes, vous devrez adapter vos matinées pour avaler votre crapaud, mais il s’agit d’un moyen efficace de commencer la journée du bon pied et d’éviter d’accorder la priorité aux petites tâches plutôt qu’aux plus ardues et importantes.

Ou encore, ne faites rien !

Je sais que cela peut paraître tout sauf productif. Ne devrais-je pas dire « entamez simplement votre tâche » ? Cependant, la plupart des personnes qui procrastinent ne sont pas paresseuses, elles accomplissent simplement des choses moins importantes et qui procurent une satisfaction plus immédiate, afin d’éviter les tâches plus importantes et anxiogènes.

La méthode « ou encore, ne faites rien » consiste à réserver une certaine plage horaire dans la journée pour travailler, disons 90 minutes. Vous n’avez pas à travailler sur votre grosse tâche effrayante pendant cette période, mais vous ne pouvez rien faire d’autre. Interdiction de vous distraire avec votre téléphone, de dormir, de ranger votre chambre ou de faire la vaisselle. Vous devez simplement vous asseoir et ne rien faire.

Éventuellement, vous commencerez doucement à travailler et, lorsque vous sentirez que votre esprit part à la dérive, arrêtez-vous et fixez le mur. Ne rien faire vous donnera l’impression de prendre une pause, sans que cela soit suffisant pour vous distraire.

Planifiez votre journée avant même qu’elle ne commence

Le fait de planifier sa journée au réveil peut être chronophage et réduire le temps dont on dispose pour travailler. En le faisant la veille, vous réduirez le nombre de décisions à prendre sur-le-champ. Ainsi, vous commencerez votre journée avec un sentiment d’accomplissement et en sachant déjà ce que vous avez à faire en premier.

Faites une liste, puis réduisez-la de moitié

Il est facile de se laisser absorber par des tâches moins importantes lorsqu’on est en train de procrastiner ou à deux doigts de le faire. Le simple fait d’avoir trop de choses à faire dans une journée peut être accablant et vous pousser à la procrastination. 

Lorsque vous dressez votre liste de choses à faire, écrivez tout ce qui vous vient à l’esprit. Ensuite, rayez les tâches les moins importantes et les moins urgentes pour ne laisser que celles qui doivent absolument être accomplies.

Ainsi, vous pourrez mieux vous concentrer et serez moins susceptible de vous laisser distraire par le travail peu important, mais gratifiant.

Adaptez votre environnement

Ma tendance à la procrastination me crée également de l’anxiété de ratage et de grandes insécurités. Lorsqu’un travail me rend à bout de nerfs, mon réflexe initial est de sortir de chez moi. Je trouve qu’il y a beaucoup trop de distractions lorsque j’essaie de travailler dans ma chambre ou à la table à manger, surtout en l’absence d’une personne qui me reprocherait de ne pas travailler.

Lorsque je vais dans un café ou à la bibliothèque, je transforme mes propres insécurités en alliées, et me mets au travail par peur d’être jugée. La pression sociale que je ressens quand je suis entourée de personnes productives fait des merveilles pour moi.

Si le bruit et les mouvements incessants vous empêchent de travailler dans un endroit public, cherchez un endroit calme où vous pourrez vous asseoir et vous concentrer. Éliminez toutes les distractions et mettez tous vos appareils en mode « Ne pas déranger ». Il faut parfois se mettre dans une bulle pour pouvoir se concentrer sur son travail.

Pour bon nombre de personnes, la procrastination est une lutte constante, en particulier à l’université, où ces nouveaux sentiments de liberté et d’indépendance peuvent rapidement entraîner des retards et du stress. Je suis encore aux prises avec la procrastination, mais grâce à l’autoréflexion et aux stratégies que j’ai adoptées, j’ai pris le contrôle de ma vie et vous pouvez en faire autant.

Gagner le combat contre la procrastination n’est pas chose facile, et même en suivant ces conseils, la réussite n’est pas garantie. Toutefois, ils permettent de trouver de la motivation et de favoriser la maîtrise de soi tout au long de son parcours universitaire. Faire le premier pas n’est jamais aisé, mais la constance est essentielle. Adoptez donc ces outils et n’oubliez pas qu’il s’agit d’une quête de l’amélioration, et non de la perfection. Vous y arriverez !

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