Surmonter le syndrome de l’imposteur à l’université

Par Études Universitaires

Par Nana Haidara, Université d’Ottawa

Commencer l’université à 16 ans n’a pas été facile. C’était à la fois enthousiasmant et extrêmement stressant. J’étais plus jeune que la plupart de mes camarades, et beaucoup d’événements étaient réservés aux 17 ans et plus. Je me demandais sans cesse : mais qu’est-ce que je fais ici? Est-ce que j’aurais dû prendre une année sabbatique? Devrais-je mentir sur mon âge pour m’intégrer et éviter qu’on me traite comme une petite fille?

Je remettais en question chacune de mes décisions, tant dans ma vie personnelle que scolaire. C’est vraiment difficile, parce que dans mon cas, le syndrome de l’imposteur apparaît et disparaît de manière tout à fait imprévisible. Certains jours, il surgit sans prévenir, et d’autres, il me laisse tranquille.

Le syndrome de l’imposteur se manifeste souvent dans de nouveaux environnements. Ce n’est pas seulement une question d’âge; il s’installe dès qu’on s’inquiète du regard des autres, qu’on ressasse ses faits et gestes et qu’on doute de soi. À l’université, je le ressens surtout quand je compare mes notes à celles de mes camarades ou que je fonde ma valeur sur les commentaires de mes professeures et professeurs. C’est normal de vouloir de la rétroaction, surtout au début; mais fonder son estime de soi sur cette reconnaissance universitaire peut vite devenir malsain.

Il est tentant de s’enfermer dans sa routine pour fuir l’inconfort lié aux nouvelles expériences.

Il est tentant de s’enfermer dans sa routine pour fuir l’inconfort lié aux nouvelles expériences. Mais ne laissez pas le syndrome de l’imposteur vous empêcher d’explorer. C’est peut-être un cliché éculé, mais c’est vrai : l’erreur est humaine. L’université n’est qu’un point de départ pour apprendre à se connaître et à découvrir ses propres limites. N’ayez pas peur de vous lancer.

En tant qu’étudiante internationale, je ne comprends que trop bien la pression de performance, puisque mes proches me soutiennent et comptent sur moi depuis l’étranger. La pression d’être source de fierté, de garder le contact, de les inclure dans mes décisions et d’y puiser ma motivation peut vite devenir écrasante. Vous risquez de vivre la même chose si vous venez d’une petite ville canadienne et êtes la première personne de votre famille à étudier dans une grande ville. Sachez qu’il y a d’autres gens qui se sentent comme vous, et n’oubliez pas qu’il y a une raison à votre présence ici.

J’ai récemment compris à quel point les médias sociaux amplifiaient mon syndrome de l’imposteur en me donnant l’impression de ne pas être à ma place. Je comparais sans cesse mon expérience universitaire à ce que je voyais dans les vlogues ou même dans les films – et quand ma vie ne leur ressemblait pas, je devenais très dure envers moi-même. Le problème, c’est qu’on y voit une version parfaite ou idéalisée de la vie universitaire, souvent bien loin de la réalité. Derrière un stage prestigieux ou un poste de recherche convoité, il y a parfois des sacrifices dont on n’entend jamais parler. L’université vous donne l’occasion d’avancer à votre propre rythme, que vous terminiez votre programme en trois ans ou en cinq. Il n’y a pas de mal à changer d’avis, de programme ou d’allure. Je ne le répéterai jamais assez : l’université n’est qu’un point de départ pour apprendre à se connaître, même si vous avez parfois l’impression de ne pas être à votre place. Dites-vous que l’entrée à l’université, c’est un peu comme la première fois qu’on met les pieds dans un centre de conditionnement physique : on a l’impression que tout le monde nous regarde et nous juge. En réalité, les autres ne font pas attention à nous… ou se réjouissent de voir un nouveau visage.

Inutile de se mettre une pression supplémentaire en visant la perfection; cette tendance peut rapidement devenir toxique.

Pour surmonter le syndrome de l’imposteur, j’ai dû me forcer à paraître sûre de moi en toutes circonstances jusqu’à ce que je le devienne réellement. Transformez vos pensées négatives en affirmations positives, même si vous ne les croyez pas. Félicitez-vous de vos efforts. Ce qui m’a aussi beaucoup aidée, c’est de tenir un journal vidéo. Certaines personnes préfèrent l’écriture, mais je trouvais que ce format me permettait d’exprimer pleinement ce que je ressentais et, plus tard, de revoir ces émotions à l’état brut.

Avec le recul, j’ai compris que j’étais tellement dure envers moi-même que j’en oubliais d’apprécier mes progrès. Même si je n’étais pas la meilleure de ma classe, je continuais d’avancer et de donner le meilleur de moi-même – et c’était déjà largement suffisant. Lorsqu’on étudie à l’université, il faut célébrer les petites victoires. Inutile de se mettre une pression supplémentaire en visant la perfection; cette tendance peut rapidement devenir toxique. Rappelez-vous : votre légitimité, votre confiance en vous et votre sentiment d’appartenance ne dépendent ni de l’opinion du corps professoral ni de votre moyenne. Prenez le temps de mesurer le chemin parcouru et d’imaginer tout ce que vous pouvez encore accomplir en essayant de nouvelles choses. Ne laissez pas le syndrome de l’imposteur envahir votre vie. 

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À mes débuts à l’université, je souhaitais secrètement un nouveau départ.

Ce n’est pas que mon passage à l’école secondaire a été marqué par le harcèlement ou d’autres drames. Simplement, je ne trouvais pas ma place. J’errais d’un groupe à l’autre, je passais ma pause-dîner à la bibliothèque... J’avais souvent l’impression d’assister à une scène sans en faire partie. Je me disais : « À l’université, ce sera différent. » Sans plan précis, je me raccrochais à cet espoir.

Et nouveau départ il y eut. Mais le changement n’est pas arrivé du jour au lendemain. J’ai d’abord vécu de petits moments – provoqués ou non – qui m’ont fait sentir qu’on me voyait, qu’on m’incluait, et qu’on fraternisait avec moi.

L’une de mes premières surprises a été de constater qu’à l’université, personne ne se soucie de ce qu’on a pu être à l’école secondaire. On remettait les compteurs à zéro, personne ne se connaissait, et beaucoup souhaitaient se réinventer. Durant l’orientation, quelqu’un m’a dit : « J’étais très timide au secondaire. J’essaie ici de sortir un peu plus de ma coquille, alors merci de ton indulgence. » Ça m’est resté en tête. Pour la première fois, je voyais quelqu’un qui tentait, tout comme moi, de trouver sa voie. Je me suis alors permis, moi aussi, d’essayer des choses.

J’ai senti qu’on m’accueillait sans que j’aie à m’illustrer ou à impressionner. Ma présence suffisait.

Les premières semaines étaient à la fois bizarres et étonnamment pleines de sens. Tout le monde montrait de l’ouverture, de la curiosité et une volonté de nouer des liens. J’ai fait l’effort de participer à une activité d’accueil, soit celle organisée par le Bureau de l’expérience étudiante.  Même si j’ai bien failli me désister, cet événement a marqué un tournant. J’ai pu y discuter avec une personne qui déteste les activités brise-glace autant que moi, et notre amitié perdure depuis ce jour-là. Ça m’a rappelé qu’une amitié peut naître sans présentation parfaite et qu’il suffit parfois d’une gêne commune pour tisser un lien.

J’ai alors commencé à faire de petits gestes pour rencontrer des personnes. J’ai salué quelqu’un dans un cours. J’ai intégré un club qui m’intéressait. Et surtout, j’ai arrêté d’éprouver du malaise face aux activités sur le campus. Les activités de vie étudiante et les clubs servent à bien plus que passer le temps : c’est l’occasion de se trouver des affinités avec d’autres personnes. En intégrant le journal étudiant, j’ai fait la connaissance d’étudiantes et d’étudiants passionnés, créatifs et aimables, et j’ai senti qu’on m’accueillait sans que j’aie à m’illustrer ou à impressionner. Ma présence suffisait.

Ce ne fut pas toujours facile. Il n’est pas nécessairement naturel pour un adulte de nouer de nouvelles amitiés. Il n’y a pas de places désignées ou de projets en groupe pour forcer les interactions. Il faut une pincée de courage, peut-être un peu de maladresse et la volonté d’engager des conversations qui risquent de ne mener nulle part. J’ai commencé avec des questions simples comme « Connais-tu ce professeur? » ou encore « Est-ce que la place est libre? ». C’était suffisant pour que, parfois, une amitié naisse.

Je ne m’attendais pas à ce que lier de véritables amitiés soit si long. Ça ne se passe pas comme dans les films, où l’héroïne trouve sa meilleure amie dès la première semaine. Il faut du temps. Mais j’ai persévéré, me présentant aux réunions de club, en classe, aux activités en résidence... Au fil du temps, certains visages sont devenus familiers. Les visages familiers sont devenus des connaissances. Et les connaissances sont devenues des amitiés. Certaines personnes que j’avais à peine remarquées en septembre faisaient partie de mes amis les plus proches au printemps.

Nul besoin de se réinventer ou de devenir un moulin à paroles. Il suffit de rester soi-même, et de trouver le courage d’essayer.

Maintenant que je suis en quatrième année, même si j’ai un réseau très soudé, il m’arrive encore de chercher ma place. Mais j’ai appris qu’une solitude occasionnelle n’a rien à voir avec l’échec. C’est tout simplement le propre de l’humain. Tout le monde évolue à sa manière, même ceux qui affichent une confiance absolue.

À celles et ceux qui arrivent à l’université avec le même sentiment qui m’habitait, en espérant améliorer les choses, sachez que vous n’êtes pas seuls. Il y a des personnes sur le campus qui veulent elles aussi tisser des liens. J’ai réussi en prenant de petits risques, en tolérant le malaise et en disant « oui » plus souvent que « non ».

Nul besoin de se réinventer ou de devenir un moulin à paroles. Il suffit de rester soi-même, et de trouver le courage d’essayer.

Votre réseau vous attend. Ne renoncez pas.

Vous y arriverez!

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À mon arrivée à l’université, je pensais que le plus difficile allait être la charge de travail. Je m’attendais aux longues heures passées à la bibliothèque, aux travaux d’équipe qui n’en finissent plus et aux nuits blanches à étudier avant un examen.

Bien sûr, ces défis étaient réels, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus épuisée. Le vrai fardeau était beaucoup plus insidieux. C’était quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler avant : la charge mentale.

La charge mentale, ce sont toutes nos pensées, ce qu’on planifie, ce qu’on organise. Toutes ces choses que personne d’autre que nous ne voit. Ce n’est pas simplement ce qui se passe en classe. C’est la responsabilité constante de devoir gérer tous les aspects de sa vie tout en restant à jour dans ses études.

Une gymnastique constante

Entre les cours, je me retrouvais à me demander si je m’étais rappelé d’envoyer un courriel à ma propriétaire pour savoir si mon versement du RAFEO (Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario) était arrivé et si j’aurais assez d’argent pour faire l’épicerie après avoir payé mon loyer et mes manuels. Parfois, au milieu d’un laboratoire, je me souvenais soudainement que je devais m’inscrire à un salon de l’emploi ou renouveler mon abonnement étudiant de transport en commun.

Ce n’étaient pas des tâches complexes en soi, mais rassemblées, elles occupaient tout mon esprit. Elles étaient devenues un nuage invisible qui me suivait partout, même quand j’étais censée être concentrée sur autre chose.

Les millions de microdécisions

Je ne me serais jamais attendue à devoir prendre autant de microdécisions au quotidien. Dès mon réveil, la machine s’emballait : « Qu’est-ce que je vais porter aujourd’hui? », « Est-ce que je vais sur le campus en autobus ou à pied? », « Par quel travail est-ce que je commence? » Le soir venu, je n’avais plus l’énergie de décider quoi manger pour souper.

Ce phénomène s’appelle la fatigue décisionnelle. C’est lorsque nous avons tellement de petites décisions à prendre dans notre journée que même les plus simples d’entre elles nous semblent une montagne. Ce n’est pas du je-m’en-foutisme, mais plutôt un signe que notre cerveau travaille sans relâche.

Les responsabilités qui passent sous le radar

À la charge de travail s’ajoute une longue liste de responsabilités, dont aucune n’est inscrite au plan de cours :

Bien qu’essentielles, ces tâches ne viennent pas avec des échéances ou des notes. Il est parfois difficile de leur consacrer du temps, considérant qu’elles ne font pas officiellement partie de la sphère scolaire. Et tant qu’on ne les coche pas de notre liste, elles nous restent en tête.

Apprendre à alléger son sac

J’ai pris un moment à réaliser que pour gérer ma charge mentale, je ne devais pas en faire plus; je devais créer des habitudes pour réduire le nombre de microdécisions à prendre.

J’ai commencé à manger la même chose pour déjeuner tous les jours de la semaine. Avec ce simple changement, j’avais maintenant une décision de moins à prendre le matin et donc plus d’énergie pour le reste de ma journée.

Je me réservais une demi-heure tous les deux jours pour régler des tâches administratives : courriels, RAFEO, horaire. Au lieu de laisser ces tâches interrompre ma journée, je les accomplissais d’un coup.

Quand je pensais à une autre chose que j’avais à faire, je l’écrivais tout de suite dans un cahier. Cela me permettait de libérer mon esprit sans avoir la crainte de l’oublier.

J’ai aussi réduit mes choix de repas, de tenues et de trajets. En limitant mes options, je me sentais plus sereine dans ma routine.

Plus important encore, j’ai commencé à faire de courtes promenades sans mon téléphone. Passer aussi peu que dix minutes à l’extérieur me permettait de m’aérer l’esprit et de m’accorder une petite pause.

Pourquoi c’est important

La charge mentale fait partie intégrante de la vie universitaire, même si on ne s’en rend pas toujours compte. C’est facile de penser qu’on est simplement incapable de bien gérer son temps ou qu’on ne travaille pas assez fort, alors qu’en réalité, on traîne une foule de responsabilités invisibles aux yeux des autres.

Reconnaître ce fardeau, c’est un premier pas pour arriver à l’alléger. En se créant une routine, en prenant l’habitude de s’écrire des notes et en offrant une pause à son cerveau, on peut préserver son énergie pour ce qui compte réellement.

L’université, c’est plus que des cours et des travaux. C’est une étape où l’on apprend à jongler entre toutes les sphères de sa vie d’une façon saine et équilibrée. Une aptitude qui continue de servir bien après les études.

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Par Hailey Leggett

La vie en colocation n’est pas toujours facile. Cependant, en adoptant la bonne attitude et en y donnant du sien, partager un espace de vie peut devenir une expérience positive et enrichissante.

Outre les avantages financiers évidents, vivre en colocation peut vous aider à réduire votre stress et à nouer des amitiés durables. De l’apprentissage des principes d’une communication efficace à la répartition équitable des tâches, vos colocataires vous apprendront l’art du vivre ensemble. 

Assurez-vous que vos colocataires acceptent de suivre ces règles et d’en discuter au besoin. Par ailleurs, il est important de savoir faire preuve de souplesse en cours d’année. Une bonne façon de maintenir la communication ouverte est d’organiser une réunion mensuelle pour faire le point sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, sur ce qui doit changer et sur ce qui doit être fait pour améliorer votre expérience de colocation. Cela permettra à tout le monde de s’exprimer ou de faire des propositions dans un cadre bienveillant.

En colocation, la patience et le respect sont de mise. Même si le temps vous apprendra les vertus de la patience, vous ressentirez forcément de la frustration envers vos colocataires à un moment ou à un autre. Cela est tout à fait normal (dans une certaine mesure). Il n’est pas toujours facile de cohabiter en harmonie pendant plusieurs mois d’affilé. Le désordre des uns n’est pas toujours perçu ainsi par les autres. 

La vie en colocation peut être chaotique et imprévisible, mais elle apporte aussi son lot de rires, d’amitiés et de souvenirs inoubliables. Ces conversations tardives dans la cuisine et ces moments hilarants mémorables resteront à jamais gravés dans votre mémoire. Vous devez aborder cette période avec patience, honnêteté et humour, car chaque moment de frustration ou d’agacement fait partie de l’expérience. Inspirez profondément et prenez les choses comme elles viennent, tout simplement. 

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