Petit guide de survie en colocation à l’université

Par Études Universitaires

Par Hailey Leggett

La vie en colocation n’est pas toujours facile. Cependant, en adoptant la bonne attitude et en y donnant du sien, partager un espace de vie peut devenir une expérience positive et enrichissante.

Outre les avantages financiers évidents, vivre en colocation peut vous aider à réduire votre stress et à nouer des amitiés durables. De l’apprentissage des principes d’une communication efficace à la répartition équitable des tâches, vos colocataires vous apprendront l’art du vivre ensemble. 

  • Quitter le nid familial peut être effrayant et déstabilisant, mais savoir que d’autres personnes traversent la même épreuve rend l’aventure plus douce. Rassurez-vous : tout le monde se sent un peu perdu face à ce nouveau chapitre aussi exaltant que déroutant. La vie universitaire est plus facile lorsqu’on s’entraide. Pour bien vivre cette transition et éviter les complications, voici quelques conseils à retenir : avant de signer le bail, établissez des règles claires sur la propreté, l’utilisation des espaces communs et la répartition des chambres. Avant de tout officialiser, assurez-vous que toutes les parties sont prêtes à s’investir. Les non-dits peuvent rapidement se transformer en ressentiment silencieux. Si vous avez des inquiétudes concernant vos possibles colocataires, mieux vaut les aborder maintenant plutôt que de passer les huit prochains mois à le regretter. 
  • Toute relation solide repose sur la communication. Rien ne vaut la tenue de discussions franches et honnêtes pour instaurer la bonne entente entre colocataires. En l’absence de dialogue et de transparence, les conflits ne tardent jamais à éclater. 
  • La confiance et la transparence sont la clé de relations harmonieuses, particulièrement pour des détails pratiques comme le choix des chambres. Aborder l’attribution des chambres avant de signer le bail peut sembler un peu excessif, mais cette discussion peut prévenir de sérieux problèmes plus tard, surtout lorsqu’il est question de logement étudiant. Dans les vieilles maisons, très répandues près des campus, la dimension et le niveau de confort des chambres varient énormément. Par conséquent, il est important de réfléchir à qui aura la chambre la plus spacieuse, et pourquoi, afin d’éviter la dispute qui éclatera assurément si vous ignorez le sujet et que quelqu’un s’y installe sans prévenir.
  • Une autre discussion importante à avoir avant d’emménager est celle concernant l’entretien et l’organisation des espaces communs. Voici les questions à poser à vos colocataires avant le jour J :
  • Comment allons-nous répartir les tâches ménagères? 
  • Comment partagerons-nous les dépenses pour les articles indispensables comme le savon à vaisselle ou le papier toilette? 
  • Quelles sont les règles concernant les visites? 
  • Souhaitons-nous établir un horaire de douche pour éviter le chaos matinal? 
  • Comment diviserons-nous l’espace dans les placards et le réfrigérateur de manière équitable? 
  • Y a-t-il des restrictions alimentaires ou des allergies dont il faut tenir compte?
  • Pour éviter les malentendus, envisagez de créer un calendrier commun afin de diviser équitablement les tâches ménagères et assurer le bon fonctionnement des choses. C’est la meilleure façon de répartir les responsabilités, de garder un œil sur les tâches à accomplir et de s’assurer que tout le monde fait sa part tout en favorisant un environnement sain et respectueux. Alors, prenez un stylo et mettez tout ça par écrit. 
  • Une fois les règles établies, mettez-les sur papier et affichez-les dans un endroit où tout le monde pourra les voir. 

Assurez-vous que vos colocataires acceptent de suivre ces règles et d’en discuter au besoin. Par ailleurs, il est important de savoir faire preuve de souplesse en cours d’année. Une bonne façon de maintenir la communication ouverte est d’organiser une réunion mensuelle pour faire le point sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, sur ce qui doit changer et sur ce qui doit être fait pour améliorer votre expérience de colocation. Cela permettra à tout le monde de s’exprimer ou de faire des propositions dans un cadre bienveillant.

En colocation, la patience et le respect sont de mise. Même si le temps vous apprendra les vertus de la patience, vous ressentirez forcément de la frustration envers vos colocataires à un moment ou à un autre. Cela est tout à fait normal (dans une certaine mesure). Il n’est pas toujours facile de cohabiter en harmonie pendant plusieurs mois d’affilé. Le désordre des uns n’est pas toujours perçu ainsi par les autres. 

La vie en colocation peut être chaotique et imprévisible, mais elle apporte aussi son lot de rires, d’amitiés et de souvenirs inoubliables. Ces conversations tardives dans la cuisine et ces moments hilarants mémorables resteront à jamais gravés dans votre mémoire. Vous devez aborder cette période avec patience, honnêteté et humour, car chaque moment de frustration ou d’agacement fait partie de l’expérience. Inspirez profondément et prenez les choses comme elles viennent, tout simplement. 

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Par Bianca McKeown et Olivia  Grandy, Université Carleton, baccalauréat en journalisme 2025

Vous n’avez finalement pas obtenu de place en résidence. Quelles formules pouvez-vous envisager pour vous loger?

Bien des étudiantes et étudiants choisissent de vivre hors campus après leur première année d’université.

Si c’est votre cas, vous pouvez envisager quatre grandes possibilités : aller vivre avec des camarades, devenir colocataire d’une personne que vous ne connaissez pas déjà, louer votre propre appartement ou louer une chambre dans une maison.

Prenez le temps de bien lire la page Web de votre université consacrée au logement hors campus, car l’éventail des possibilités varie grandement d’une ville à l’autre. Voyez par exemple comment se comparent les pages de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université McGill.

Avant de décider quelle formule répond à vos besoins, il est important de réfléchir aux avantages et aux inconvénients de chacune d’entre elles.

Aller vivre avec des camarades

    Après leur première année d’études, la plupart des gens vont habiter avec des connaissances.

    La majorité loue une maison, un condo ou un appartement, selon leur budget et les services publics qu’ils veulent voir compris dans le loyer. Souvent, des services comme le chauffage, l’eau et l’électricité sont facturés séparément du loyer. La connexion Internet fait aussi partie des frais qu’il faudra partager. Il est très important que chaque personne fixe dès le départ les limites de son budget.

    Réfléchissez aussi à votre compatibilité avec vos camarades. Qui dit belle amitié ne dit pas forcément colocation harmonieuse. La cohabitation peut en effet mettre bien des amitiés à rude épreuve. D’où l’importance de définir des balises claires et d’ouvrir les voies de communication. Lindsay Farrugia, conseillère en transition au campus Okanagan de l’Université de la Colombie-Britannique, conseille aux étudiantes et étudiants de fixer clairement leurs limites. « Propre », par exemple, ne veut pas dire la même chose pour tout le monde.

    Dans la course au logement, installez-vous vite sur la ligne de départ! Être le premier groupe à visiter un logement confère souvent une longue d’avance. Pour disposer de cet atout, choisissez vos colocataires tôt, et déterminez ensemble les critères auxquels répondrait votre cocon idéal. Pour un bail commençant le 1er mai, formez votre groupe en janvier, car les annonces font leur apparition dès février et disparaissent rapidement. Comme les modalités varient d’un endroit à l’autre, interrogez le forum Reddit pour savoir à quelle période sont signés la majorité des baux dans votre ville.

    Devenir colocataire d’une personne que vous ne connaissez pas déjà 

      Avec Facebook Marketplace, cette option gagne en popularité auprès de la population étudiante.

      Bien des gens deviennent aussi membres d’un groupe Facebook consacré au logement étudiant dans leur région. Les étudiantes et étudiants de Kingston, par exemple, peuvent adhérer à un groupe voué au logement hors campus à l’Université Queen’s. C’est un bon moyen de trouver des personnes qui cherchent elles aussi la parfaite ou le parfait colocataire.

      Avant d’emménager, rencontrez-vous en personne pour valider votre compatibilité. Même si la chimie vous a semblé parfaite en ligne, vous pourriez constater, une fois que vous échangez en personne, que vos styles de vie sont en fait incompatibles.

      L’un des avantages, quand on envisage la colocation avec une étrangère ou un étranger, c’est qu’on appréhende moins de régler d’emblée les questions difficiles qu’avec des proches. Dressez la liste des conditions de cohabitation auxquelles vous tenez le plus, et sondez la personne sur ces sujets. Il peut s’agir d’aspects comme la propreté, le bruit, les finances, la cuisine et l’épicerie ou le fait de recevoir des personnes. Comme le souligne Mme Farrugia, le contexte étant déjà quelque peu inusité, il ne faut pas hésiter à soulever ses préoccupations, pourvu qu’on le fasse de manière respectueuse.

      Avant de signer un bail, visitez les lieux et rencontrez toutes les personnes appelées à devenir vos colocataires. S’il n’est pas essentiel de développer une grande amitié avec ses colocataires, compatibilité et bonne communication sont sans conteste des alliées.

      Ayez aussi des attentes raisonnables à propos de l’expérience. Pour Harlan Cohen, chroniqueur et influenceur, cohabiter dans la paix et l’harmonie, c’est déjà beaucoup. Si en plus des liens d’amitié sont tissés, c’est tant mieux, mais ce n’était pas le but premier.

      En définitive, fiez-vous à votre jugement et à votre intuition si vous choisissez la cohabitation avec une personne inconnue. S’il y a quelque chose qui cloche ou que vous notez un aspect préoccupant, mieux vaut passer et poursuivre vos recherches.

      Louer votre propre logement

        Si la cohabitation ne vous parle pas, vous pourriez envisager de louer votre propre logement.

        Cette formule peut bien convenir aux personnes introverties ou à celles qui sont actives socialement, mais qui ont parfois besoin de s’éloigner du bourdonnement de la vie étudiante.

        Pour cette option, l’aspect budgétaire est déterminant. Le loyer et les services publics peuvent représenter une somme considérable pour une seule personne. Il faut donc avoir une situation financière stable et avoir les moyens de tout payer. C’est le premier critère à remplir.

        Autre aspect à prendre en considération : la sécurité. Gardez vos portes et vos fenêtres verrouillées en tout temps et envisagez l’ajout de dispositifs comme des chaînes de porte ou des serrures à pêne. Il peut être avisé de communiquer votre adresse à des proches, au cas où quelque chose arriverait.

        L’avantage de louer son propre logement, c’est de n’avoir de comptes à rendre à personne. Vous faites ce que vous voulez, quand vous le voulez. Envie d’enfiler tous les épisodes d’une série télé à 3 h du matin? Pourquoi pas? Envie de recevoir quelques camarades? C’est vous qui décidez!

        Cela dit, la solitude peut parfois peser sur le moral. Assurez-vous d’avoir quelques proches de confiance avec qui échanger régulièrement. Un nouveau loisir, adopter une plante ou un animal de compagnie peuvent aussi aider à chasser la grisaille.

        Louer une chambre dans une maison

          Peut-être qu’aucune des formules précédentes ne vous va et que la solution pour vous est de louer une chambre dans une maison. Vous pourriez devoir faire quelques sacrifices. Mais si vous restez dans les bonnes grâces des propriétaires et montrez votre disposition à donner un coup de pouce ici et là, vous pourriez préserver votre portefeuille et vous féliciter de votre sommeil réparateur.

          Cette formule réunit souvent des personnes qui en sont à des stades différents de leur vie. Vous pourriez par exemple habiter avec un couple de personnes âgées ou dans le sous-sol d’une jeune famille. En pareille situation, il faut impérativement respecter les limites des propriétaires et faire peu de bruit, surtout si l’on n’a pas d’entrée privée. Agissez comme si vous étiez en visite; si tout va bien, vous profiterez en échange d’un cadre paisible et du sentiment d’être un peu « comme à la maison ».

          Avant d’emménager, informez-vous des règles auprès des maîtres de lieux. Aurez-vous l’autorisation de recevoir des connaissances et, si oui, et à quelles conditions? À quel moment pourrez-vous monter le volume de votre liste d’écoute Spotify? Les propriétaires comprendront – du moins, on peut le penser – votre besoin d’avoir une certaine vie sociale. Néanmoins, il se pourrait que vous deviez gagner leur confiance avant de pouvoir recevoir des camarades toutes les semaines.

          Assurez-vous aussi de vous sentir en sécurité dans la chambre proposée, et vérifiez qu’elle respecte la réglementation. Dans chaque province et chaque ville, des normes définissent précisément ce qui constitue une chambre à coucher (les critères concernent souvent les fenêtres et la superficie).

          Enfin, demandez-vous si vous vous sentirez véritablement bien dans la chambre. Trouvez-vous les plafonds bas oppressants? Auriez-vous l’impression de vivre dans un placard? Après tout, cette pièce sera votre unique refuge, d’autant plus que vous vivrez chez des personnes qui pourraient ne pas tout comprendre du mode de vie étudiant.

          Étudiantes et étudiants provenant de l’étranger : 

          Si vous provenez de l’étranger et que vous cherchez un endroit où loger, les quatre formules ci-dessus s’appliquent aussi à vous! Faites quand même quelques recherches additionnelles pour prendre le pouls du marché et vous faire une idée du juste niveau des loyers. La conseillère en transition Lindsay Farrugia vous suggère de consulter Place4Students pour avoir une idée des loyers dans votre ville. Il y a de bonnes chances que l’établissement que vous fréquenterez soit partenaire du site. Si vous ne trouvez pas votre logement de rêve sur ce site, Mme Farrugia suggère de parcourir les annonces respectant votre budget sur Facebook Marketplace et Kijiji.

          Dans le même ordre d’idées, sachez quelle forme prend la convention de bail standard dans votre province. En Ontario, par exemple, il existe un bail standard prescrit par la loi. Vérifiez la forme standard du bail dans votre ville avant d’en signer un!

          En effet, si votre bail contient une clause contredisant la loi, il sera techniquement sans effet. Mais si vous l’avez signé, vous devrez payer le loyer malgré l’existence d’une telle clause!

          Résoudre un différend avec votre propriétaire peut demander du doigté, surtout si vous souhaitez que les rapports restent cordiaux. Mme Farrugia conseille aux étudiantes et étudiants d’utiliser toutes les ressources à leur disposition. Par exemple, l’association étudiante de l’Université de la Colombie-Britannique propose du soutien et des outils d’information au sujet de la location hors campus, et des services d’accompagnement semblables offerts par des étudiantes et étudiants en droit existent partout au pays.

          Voici les principaux sites que consultent les étudiantes et étudiants à la recherche d’un logement :

          Autres sites intéressants :

          Guides du logement hors campus de certaines universités :

          Côte ouest

          Centre

          Côte est

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          La semaine d’orientation est souvent considérée comme le début non officiel de la vie universitaire au Canada. Si vous entamez votre première année à l’université, vous connaissez probablement tout ce qu’elle implique : événements de bienvenue, nouvelles personnes, collations gratuites, articles promotionnels, horaires chargés et toute une dose d’énergie.

          Mais au-delà du plaisir et des publications sur Instagram, la semaine d’orientation est aussi votre premier réel avant-goût de la vie universitaire. Et bien que les activités de la semaine soient conçues pour être informatives et amusantes, il est tout à fait normal d’éprouver de la nervosité, de l’incertitude ou même un certain sentiment d’égarement.

          Alors si vous vous préparez pour votre première semaine sur le campus, voici tout ce que vous devez savoir à propos de la semaine d’orientation.

          Les vraies amitiés se développent avec le temps. Ne vous en faites pas si elles tardent à se manifester.

          La semaine d’orientation, c’est plus que des jeux et du divertissement

          Il ne fait aucun doute que la semaine d’orientation est conçue pour être stimulante. Entre les événements d’accueil, les activités sociales thématiques et les occasions de briser la glace, votre calendrier se remplira probablement rapidement. Mais au-delà du plaisir, sachez que cette semaine vous permettra également de vous familiariser avec le fonctionnement de la vie universitaire.

          C’est cette semaine que vous commencerez à comprendre les rouages de la vie étudiante. Qu’il s’agisse de vous y retrouver dans votre horaire ou de déterminer vers qui se tourner pour obtenir de l’aide, vous découvrirez tout ce dont vous avez besoin pour réussir par la suite. Vous ferez probablement ce qui suit :

          Ces premières étapes sont nécessaires et vous faciliteront la vie.

          Vérifiez également si votre université offre des séances facultatives sur des sujets utiles comme l’établissement d’un budget ou sur la gestion du stress ou du temps. Ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus palpitant, mais ça peut vraiment vous simplifier la vie par la suite.

          Vous n’avez pas besoin de nouer des amitiés dès le premier jour

          On croit souvent à tort que tout le monde noue des amitiés durables pendant la semaine d’orientation. Mais la vérité, c’est que la plupart des gens n’y rencontrent pas leurs meilleurs amis et amies. Vous pourriez y rencontrer des personnes avec qui vous avez des affinités… ou pas. Dans tous les cas, c’est tout à fait normal. Les amitiés durables naissent souvent de cours en commun, de séances d’étude tardives ou au terme de mois de fréquentation. 

          Les vraies amitiés se développent avec le temps. Ne vous en faites pas si elles tardent à se manifester.

          Il est normal de ne pas savoir où aller

          La plupart des étudiantes et des étudiants s’égarent à un certain moment pendant la semaine d’orientation, et pas seulement sur le campus. La semaine peut être éprouvante sur le plan émotionnel. Vous pourriez vous retrouver dans le mauvais immeuble, avoir du mal à trouver la bibliothèque ou même remettre en question votre choix de programme. Tout cela fait partie de l’expérience. Profitez de cette semaine pour :

          Vous vous sentirez plus à l’aise lorsque vous connaîtrez mieux les lieux.

          Les conseillères et conseillers en orientation comprennent ce que vous vivez

          Ces personnes bruyantes et animées qui mènent votre groupe ont déjà été à votre place : dépassées, incertaines et même nostalgiques. Ainsi, elles peuvent :

          N’hésitez pas à leur poser des questions. Elles sont là pour vous aider.

          Vous avez le droit de dire « Non merci »

          Quand les activités se succèdent sans pause, on peut avoir l’impression de devoir tout faire. Mais ce n’est vraiment pas le cas. La semaine d’orientation n’est pas une liste de tâches à accomplir, mais une occasion de trouver son propre rythme. Vous avez le droit de :

          Établir des limites dès le début vous servira pendant tout votre parcours universitaire. Vous n’avez pas besoin de tout faire pour tirer le meilleur parti de la semaine.

          Les cours, les amitiés et les habitudes viendront en leur temps. Allez-y une étape à la fois. Et sachez qu’il est tout à fait normal de ne pas connaître toutes les réponses immédiatement.

          Une semaine ne détermine pas toute votre expérience universitaire

          Certaines personnes passent de très bons moments pendant la semaine d’orientation. D’autres se sentent mal à l’aise, dépassées ou confuses. Que vous en aimiez chaque minute ou que vous la traversiez avec difficulté, sachez que cette semaine ne définira pas l’ensemble de votre expérience. Si vous n’appréciez pas chaque seconde, cela ne veut pas dire que vous avez choisi la mauvaise université ou que les choses ne s’amélioreront pas. Vous finirez par trouver votre rythme.

          Vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les réponses

          L’entrée à l’université est un grand changement et il est normal d’éprouver de la fébrilité et de la nervosité. Il est aussi parfaitement normal de ne pas savoir où aller, à quelles activités participer ou comment se sentir. Personne ne commence l’université avec un plan parfaitement défini. La semaine d’orientation peut vous faire vivre beaucoup de premières fois :

          La vérité, c’est que vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les réponses. Personne ne les a. Si vous abordez la semaine d’orientation avec un mélange d’enthousiasme, de curiosité et un peu d’anxiété, vous êtes sur la bonne voie. Demandez de l’aide lorsque vous en avez besoin. Reposez-vous lorsque vous en avez besoin. Essayez de nouvelles choses à votre propre rythme et abordez les gens lorsque le temps sera venu. 

          Que vous mettiez le pied sur le campus pour la première fois ou que vous y reveniez en force, la semaine d’orientation est l’occasion d’explorer. Personne ne s’attend à ce que vous ayez tout assimilé une fois la semaine terminée. Les cours, les amitiés et les habitudes viendront en leur temps. Allez-y une étape à la fois. Et sachez qu’il est tout à fait normal de ne pas connaître toutes les réponses immédiatement.

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          À mes débuts à l’université, je souhaitais secrètement un nouveau départ.

          Ce n’est pas que mon passage à l’école secondaire a été marqué par le harcèlement ou d’autres drames. Simplement, je ne trouvais pas ma place. J’errais d’un groupe à l’autre, je passais ma pause-dîner à la bibliothèque... J’avais souvent l’impression d’assister à une scène sans en faire partie. Je me disais : « À l’université, ce sera différent. » Sans plan précis, je me raccrochais à cet espoir.

          Et nouveau départ il y eut. Mais le changement n’est pas arrivé du jour au lendemain. J’ai d’abord vécu de petits moments – provoqués ou non – qui m’ont fait sentir qu’on me voyait, qu’on m’incluait, et qu’on fraternisait avec moi.

          L’une de mes premières surprises a été de constater qu’à l’université, personne ne se soucie de ce qu’on a pu être à l’école secondaire. On remettait les compteurs à zéro, personne ne se connaissait, et beaucoup souhaitaient se réinventer. Durant l’orientation, quelqu’un m’a dit : « J’étais très timide au secondaire. J’essaie ici de sortir un peu plus de ma coquille, alors merci de ton indulgence. » Ça m’est resté en tête. Pour la première fois, je voyais quelqu’un qui tentait, tout comme moi, de trouver sa voie. Je me suis alors permis, moi aussi, d’essayer des choses.

          J’ai senti qu’on m’accueillait sans que j’aie à m’illustrer ou à impressionner. Ma présence suffisait.

          Les premières semaines étaient à la fois bizarres et étonnamment pleines de sens. Tout le monde montrait de l’ouverture, de la curiosité et une volonté de nouer des liens. J’ai fait l’effort de participer à une activité d’accueil, soit celle organisée par le Bureau de l’expérience étudiante.  Même si j’ai bien failli me désister, cet événement a marqué un tournant. J’ai pu y discuter avec une personne qui déteste les activités brise-glace autant que moi, et notre amitié perdure depuis ce jour-là. Ça m’a rappelé qu’une amitié peut naître sans présentation parfaite et qu’il suffit parfois d’une gêne commune pour tisser un lien.

          J’ai alors commencé à faire de petits gestes pour rencontrer des personnes. J’ai salué quelqu’un dans un cours. J’ai intégré un club qui m’intéressait. Et surtout, j’ai arrêté d’éprouver du malaise face aux activités sur le campus. Les activités de vie étudiante et les clubs servent à bien plus que passer le temps : c’est l’occasion de se trouver des affinités avec d’autres personnes. En intégrant le journal étudiant, j’ai fait la connaissance d’étudiantes et d’étudiants passionnés, créatifs et aimables, et j’ai senti qu’on m’accueillait sans que j’aie à m’illustrer ou à impressionner. Ma présence suffisait.

          Ce ne fut pas toujours facile. Il n’est pas nécessairement naturel pour un adulte de nouer de nouvelles amitiés. Il n’y a pas de places désignées ou de projets en groupe pour forcer les interactions. Il faut une pincée de courage, peut-être un peu de maladresse et la volonté d’engager des conversations qui risquent de ne mener nulle part. J’ai commencé avec des questions simples comme « Connais-tu ce professeur? » ou encore « Est-ce que la place est libre? ». C’était suffisant pour que, parfois, une amitié naisse.

          Je ne m’attendais pas à ce que lier de véritables amitiés soit si long. Ça ne se passe pas comme dans les films, où l’héroïne trouve sa meilleure amie dès la première semaine. Il faut du temps. Mais j’ai persévéré, me présentant aux réunions de club, en classe, aux activités en résidence... Au fil du temps, certains visages sont devenus familiers. Les visages familiers sont devenus des connaissances. Et les connaissances sont devenues des amitiés. Certaines personnes que j’avais à peine remarquées en septembre faisaient partie de mes amis les plus proches au printemps.

          Nul besoin de se réinventer ou de devenir un moulin à paroles. Il suffit de rester soi-même, et de trouver le courage d’essayer.

          Maintenant que je suis en quatrième année, même si j’ai un réseau très soudé, il m’arrive encore de chercher ma place. Mais j’ai appris qu’une solitude occasionnelle n’a rien à voir avec l’échec. C’est tout simplement le propre de l’humain. Tout le monde évolue à sa manière, même ceux qui affichent une confiance absolue.

          À celles et ceux qui arrivent à l’université avec le même sentiment qui m’habitait, en espérant améliorer les choses, sachez que vous n’êtes pas seuls. Il y a des personnes sur le campus qui veulent elles aussi tisser des liens. J’ai réussi en prenant de petits risques, en tolérant le malaise et en disant « oui » plus souvent que « non ».

          Nul besoin de se réinventer ou de devenir un moulin à paroles. Il suffit de rester soi-même, et de trouver le courage d’essayer.

          Votre réseau vous attend. Ne renoncez pas.

          Vous y arriverez!

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