TROUVER SON CHEZ-SOI LOIN DU NID : SURMONTER LE MAL DU PAYS EN PREMIÈRE ANNÉE
Vous mettez les pieds sur le campus pour la toute première fois. C’est le début d’un nouveau chapitre. Mais alors que vous vous installez dans votre nouvelle chambre, un sentiment vous envahit : vais-je un jour me sentir chez moi ici? Que vous veniez d’un autre coin du pays ou de l’autre bout du globe, sachez que vous n’avez pas à vivre cette expérience en solitaire.
Imaginez-vous la scène : C’est votre première soirée dans une nouvelle ville. Vos colocataires sont sympathiques, et l’énergie sur le campus est palpable. Pourtant, à la tombée de la nuit, vous sentez votre gorge se nouer. Le confort de votre maison familiale, les petites habitudes comme vous installer dans votre fauteuil préféré et le parfum des plats cuisinés avec amour vous semblent soudain bien lointains. La voix de votre mère vous manque, tout comme le cercle amical que vous avez laissé derrière vous.
Le mal du pays n’est pas qu’un sentiment éphémère; c’est un défi que beaucoup d’étudiantes et d’étudiants rencontrent en arrivant à l’université. On pourrait le décrire comme une nostalgie mêlée à l’excitation de la nouveauté. Pour celles et ceux qui arrivent de l’étranger, la distance avec la maison est encore plus grande, et au mal du pays s’ajoutent parfois le choc culturel et la barrière de la langue.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de transformer ce sentiment pour commencer à bâtir sa nouvelle vie. Premièrement, permettez-vous de vivre vos émotions. Il est parfaitement normal que votre maison vous manque et que votre nouvelle vie vous déstabilise : c’est le signe que vos racines sont profondes. Communiquez avec vos proches par téléphone, par message texte ou même par lettre manuscrite. Leur soutien vous offrira du réconfort en cette période de transition.
Tisser des liens sur le campus peut également changer la donne. Allez aux événements d’accueil, joignez-vous à des clubs et participez à des activités qui vous intéressent. En plus de vous lier d’amitié, vous vous intégrerez à la communauté universitaire et vous sentirez davantage chez vous. N’hésitez pas à vous ouvrir à vos pairs; ils ressentent peut-être la même chose que vous. Échanger vos expériences peut renforcer ces nouveaux liens et briser l’isolement.
Intégrez à votre nouvel espace des éléments qui vous rappellent la maison. Accrochez des photos de vos proches, apportez votre couverture préférée ou installez un coin détente. Parfois, les petites choses suffisent à apporter réconfort et familiarité, vous aidant ainsi à vous approprier votre nouvel environnement.
Rappelez-vous que le mal du pays est une étape normale pour beaucoup d’étudiantes et étudiants de première année. Le sentiment s’estompera à mesure que vous vous intégrerez à votre nouvelle vie. Profitez de l’expérience et prenez un jour à la fois. Avec le temps, les liens que vous créez, les expériences accumulées et les jalons parcourus formeront la trame de votre nouvelle vie, et votre université vous paraîtra enfin comme une deuxième maison.
À vous qui venez d’ailleurs, qui débutez ce parcours universitaire et qui cherchez votre chemin : votre mal du pays finira par passer. Il témoigne simplement du lien fort qui vous unit aux gens et aux endroits que vous aimez. Plongez dans l’aventure, chérissez les petites choses qui vous rappellent la maison, et un jour, vous réaliserez que vous avez trouvé votre place dans ce nouveau chapitre de votre vie. Naviguer dans l’inconnu, c’est aussi une expérience gratifiante et l’occasion d’évoluer, de nouer de nouvelles amitiés et de créer des souvenirs impérissables.